5-Etapes-Surmonter-Peur-Procrastination

Je vous ai préparé un nouvel épisode du podcast où je vous présente en détail les 5 étapes pour dépasser la peur et la procrastination active. N’hésitez pas à l’écouter.

Voici les 5 étapes détaillées dans l’épisode:

1. Identifier la procrastination active

Mais qu’est-ce que la procrastination active ?
C’est le fait de faire beaucoup de choses sauf ce qui est important.
Cela consiste à réaliser toutes les tâches qu’on considère faciles et à remettre les tâches difficiles à demain. (Je vous donne quelques exemples sur l’épisode du podcast pour mieux assimiler le concept).
Néanmoins, les actions importantes qui vont nous faire avancer vers notre objectif comprennent souvent de la difficulté et de la prise de risque.
Prendre des risques c’est aller au-delà de la peur. La peur c’est ce que nous ressentons lorsque nous devons faire les actions difficiles et importantes. C’est l’émotion qui fait que nous nous replions sur les actions simples ou sans prise de risque.
Identifier la procrastination active c’est se poser 3 principales questions :
  • Qu’est-ce qui est le plus important à faire en ce moment ?
  • Si je n’avais pas peur, qu’est-ce que je serai en train de faire maintenant ?
  • Si je ne devais faire qu’une seule chose aujourd’hui, qu’est-ce que je ferai ?

2. S’asseoir avec sa peur

Cela peut paraitre contradictoire car ce n’est pas du tout ce qu’on a l’habitude de faire. On a tendance à vouloir se débarrasser de la peur au plus tôt soit en l’évitant (procrastination active ou passive) soit en la niant (non je n’ai pas peur).
S’asseoir avec sa peur c’est l’accueillir et mettre des mots dessus. Il s’agit de qualifier avec des mots de quoi nous avons peur. Cela peut se faire au travers de méditations, de journaling ou mieux, ce que je conseille souvent à ceux que j’accompagne : la combinaison des deux !

3. S’allier d’amitié avec la peur

Oui, je pousse le bouchon un peu loin. Peut-être que je vous ai convaincu de vous asseoir avec votre peur mais être ami avec sa peur, ce n’est pas évident.
Et pourquoi vous ferez ça ?
J’écoutais un ted talk de René Brown (The power of vulnerability) que je trouve puissant et qui reflète exactement ma démarche.
Elle explique qu’elle a passé 6 ans à réaliser des recherches sur le comportement humain pour se rendre compte que les personnes qui acceptent leurs vulnérabilités arrivent mieux à faire face à leurs peurs que ceux qui la repoussent.
Et pourquoi ça fonctionne ?
Accueillir sa vulnérabilité c’est penser que ce qui nous rend vulnérables nous rend plus beaux. Cela veut dire qu’on est plus à même de faire une action sans garantie de résultat comme s’investir dans une relation amoureuse qui peut fonctionner ou pas.
Cette vulnérabilité est accompagnée de trois principales attitudes :
  • Le courage : le courage vient du mot latin « cor » qui signifie cœur, donc avoir du courage c’est raconter à partir de ce que nous sommes de tout cœur. Avoir le courage de ne pas être parfait. Vous pouvez consulter à ce sujet mon épisode de la première saison sur l’imperfection.
  • La compassion : avoir de la compassion pour soi-même puis pour les autres. Cette compassion s’entraine avec la méditation. D’ailleurs, l’un des plus beaux apprentissages de la méditation est la capacité à entrainer nos émotions.
  • L’authenticité : ne pas essayer d’être la personne qu’on aimerait qu’on soit mais d’être honnête avec soi-même. Cela implique de mieux se connaitre, prendre du temps avec soi et faire le travail avec soi-même et sur soi-même en accueillant les fruits de ce travail.
Tout cela nous renforce et nous aide à traverser l’incertitude et donc d’agir même lorsque la peur est là.
Cette étape est en effet l’une des plus complexes mais le résultat qui en ressort est l’un des plus fructueux. C’est un sujet qui est au cœur de la transformation de notre relation avec nous-mêmes et avec la peur.
C’est ce qui va changer à la fois l’énergie en nous, notre état d’esprit, notre rapport à nous-mêmes et aux autres.
On sort du combat, on atterrit dans l’accueil.

4. Identifier si la peur est réelle ou imaginaire

Le fait de s’asseoir avec la peur, de l’accueillir et de la traiter comme ami nous permet aussi de prendre du recul. Nous ne nous identifions plus à la peur mais nous l’observons de l’extérieur et lui poser la question : comment je peux t’aider ?
La réponse peut-être par exemple:
  • Décomposer la grande action en plusieurs petites actions
  • Faire une action alternative qui mène au même résultat
  • Faire appel à une personne qui est passée par la même situation et qui peut modifier nos croyances et apaiser la peur en confrontant notre perception à la réalité de son vécu (je vous donne des exemples concrets dans l’épisode)

5. Faire le petit ou grand pas et faire un feedback à la peur

Il n’y a rien de mieux pour surmonter la peur une deuxième fois que de l’avoir fait une première fois et en tirer des feedbacks que ce soit une réussite ou l’apprentissage de ce qu’il faut corriger si l’action n’apporte pas les fruits attendus.
Cette citation de Nelson Mandela « je ne perds jamais, sois je gagne, sois j’apprends » est à accrocher aux bureaux de tous ceux qui ont peur de l’échec.
Alors, vous êtes prêts à accueillir votre peur ?
Il n’est pas toujours évident de répondre de manière objective à ces questions et c’est l’une des raisons pour lesquelles certaines personnes préfèrent se faire accompagner dans ce processus.
Si ce sujet vous parle, que vous souhaitez avancer sur ce chemin mais que vous avez besoin d’être soutenu dans votre démarche n’hésitez pas à me demander une session découverte (gratuite)
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Leilalhb

Leilalhb

Leîla est la fondatrice de la Mindful Academy, un organisme qui propose des coachings, formations, séminaires et retraites pour réduire le stress, améliorer le bien-être et préserver la santé mentale. Elle est aussi la créatrice du Podcast Vivre, le podcast qui vous aide à trouver la paix intérieure et la sérénité dans votre vie.

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