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Maintenant, passons à l’histoire du jour. Cette histoire est destinée à nous faire réfléchir sur les jugements que nous portons sur nos propres expériences et sur celles des autres, ainsi que sur la manière dont nous interprétons les événements, et comment cela peut influencer nos réactions hâtives.
Pourquoi est-ce important de parler de cela ? La plupart du temps, nous étiquetons nos expériences. Notre cerveau a tendance à classer automatiquement les choses en bonnes ou mauvaises expériences. Ces catégories influencent nos décisions, comme continuer, arrêter, ou changer de cap.
Lorsque nous apprenons à prendre du recul par rapport à nos perceptions et à comprendre qu’elles ne reflètent pas nécessairement la réalité, nous devenons plus aptes à faire face aux moments difficiles avec stabilité. Nous nous libérons des peurs et des appréhensions qui peuvent accompagner les événements.
L’histoire que je m’apprête à vous raconter illustre magnifiquement ce concept. C’était une fois un vieil homme vivant dans un petit village. Malgré sa pauvreté, il possédait un magnifique cheval blanc, un trésor convoité de tous, même du roi. Ce cheval était exceptionnel, à la fois magnifique et puissant.
Les villageois offraient des fortunes pour ce cheval, mais le vieil homme refusait systématiquement de le vendre. Il considérait le cheval comme un ami, pas comme une simple propriété à vendre.
Un jour, le vieil homme constata que le cheval avait disparu de l’écurie. Tout le village accourut pour le voir, moquant le vieil homme en disant : « Nous t’avions bien dit qu’un jour ton cheval serait volé. Comment un homme aussi pauvre que toi a-t-il pu garder un trésor aussi précieux ? Tu aurais dû le vendre quand tu en avais la chance. C’est une mauvaise chose qui t’arrive. »
Le vieil homme répondit calmement : « Ne jugeons pas trop vite. Le seul fait est que le cheval n’est plus dans l’écurie. Tout le reste n’est que jugement. Est-ce une mauvaise chose ou une bonne chose ? Comment pouvez-vous en être sûrs ? »
Les villageois protestèrent : « Ne nous prends pas pour des idiots. Il est évident que c’est une mauvaise chose que le cheval ait été volé. » Le vieil homme reprit : « Tout ce que je sais, c’est que le cheval n’est plus là et que l’écurie est vide. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Nous ne voyons que des fragments des choses. Qui peut prédire la suite des événements ? »
Quinze jours plus tard, le cheval réapparut. Il n’avait pas été volé, mais avait simplement fui dans la forêt. Il revint avec une douzaine de chevaux sauvages. Les villageois se rassemblèrent à nouveau autour du vieil homme, disant : « Tu avais raison, le cheval n’a pas été volé, et c’est une bonne chose qu’il soit revenu avec des chevaux sauvages. »
Le vieil homme répliqua : « Ne tirons pas de conclusions hâtives. Disons simplement que le cheval est revenu avec des chevaux sauvages. Comment savoir si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose ? Nous ne voyons qu’une partie de l’image. »
Les villageois, cependant, savaient désormais qu’ils avaient eu tort de juger trop rapidement. Avec du travail, les chevaux sauvages pourraient être domestiqués et vendus à un bon prix. Le fils unique du vieil homme commença à les dresser.
Quelques jours plus tard, il tomba du dos d’un cheval et se cassa les deux jambes. Les villageois vinrent une fois de plus exprimer leur jugement : « Ton fils s’est cassé les jambes à cause de ces chevaux. C’est une terrible chose qui t’arrive. »
Le vieil homme répondit sereinement : « Ne précipitons pas les choses. Tout ce que je sais, c’est que mon fils s’est cassé les jambes. Qui peut dire si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose ? Nous ne voyons qu’un fragment de la réalité. »
La guerre éclata ensuite, et tous les jeunes du village furent enrôlés, à l’exception du fils du vieil homme qui était blessé. Les villageois vinrent encore une fois le voir, pleurant et s’apitoyant sur leur sort, disant : « Ton fils a eu de la chance de ne pas être enrôlé. Leur sort est scellé, nous ne reverrons jamais nos fils. »
Le vieil homme répondit, inébranlable : « Ne jugeons pas trop vite. Nous ne connaissons que le début de l’histoire. Qui peut dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose ? Nous ne voyons qu’un fragment des choses. »
Cette histoire nous rappelle que nous ne pouvons pas toujours juger nos expériences avec certitude. Les événements se déroulent en fragments, et nous ne connaissons qu’une partie de l’histoire. En apprenant à suspendre nos jugements, nous pouvons traverser les moments difficiles avec plus de sérénité.
Si vous êtes inscrits au programme de réduction du stress par la pleine conscience, vous savez que l’une des clés est de travailler sur vos pensées. Pour les autres, retenez l’idée de garder un point d’interrogation à la fin de vos jugements, ce qui vous aidera à ne pas vous encombrer de pensées inutiles.
En conclusion, rappelez-vous que la vie est vaste, et nos jugements sont basés sur des fragments des choses. Ne vous précipitez pas pour étiqueter les événements comme bons ou mauvais, car vous ne voyez qu’une partie de l’image.